Algérie 2025 : quand le peuple mendie et l’État parade

🇩🇿 Misère sociale en Algérie : quand le quotidien devient survie..

1. 🧺 Un salaire minimum dérisoire

• Le SNMG (salaire national minimum garanti) est fixé à 20 000 DZD/mois (~110 euros au taux parallèle).

• À titre de comparaison, un loyer pour un F2 dans une banlieue d’Alger dépasse 30 000 DZD.

• Le salaire médian réel (hors fonction publique) est estimé entre 30 000 et 40 000 DZD pour la majorité de la population.

2. 🧃 Explosion des prix, appauvrissement généralisé

• Les produits alimentaires de base ont vu leurs prix doubler voire tripler en 5 ans.

• L’inflation réelle dépasse les 15 %, mais les statistiques officielles minimisent systématiquement la réalité.

• Le litre d’huile, le sachet de lait, ou un kilo de viande sont devenus des luxes occasionnels pour les familles modestes.

3. 🧱 Logement : pénurie, loyers inaccessibles, promesses non tenues

• Le rêve du logement social est devenu un mythe bureaucratique.

• Les jeunes vivent jusqu’à 35 ans chez leurs parents, faute de moyens.

• L’achat immobilier est hors de portée : le prix moyen du m² dépasse 250 000 DZD dans certaines zones urbaines.

4. 🍞 La précarité alimentaire est bien réelle

• De plus en plus de familles sautent un repas, ou remplacent les protéines par du pain et du thé.

• Les soupes populaires et dons alimentaires se multiplient dans les quartiers populaires, y compris en dehors du Ramadan.

• Dans certaines régions de l’intérieur, l’école est parfois le seul lieu où un enfant mange un vrai repas.

5. 🧓 Pension de retraite : une condamnation à la pauvreté

• La pension moyenne est autour de 18 000 à 25 000 DZD, soit à peine 100 euros.

• Les retraités deviennent une charge pour leurs enfants.

• Aucune revalorisation sérieuse depuis des années, malgré l’inflation.

6. 🧒 Enfants déscolarisés, travail précoce

• Dans les régions défavorisées, de plus en plus d’enfants abandonnent l’école pour aider financièrement la famille.

• Travaux agricoles, vente de cigarettes, lavage de voitures : la misère pousse vers la débrouille précoce.

• L’État ferme les yeux, préférant parler de taux de scolarisation nationaux flatteurs.

7. 🧕 Femmes seules, veuves, ou divorcées : premières victimes

• Les femmes seules sans emploi vivent dans une extrême vulnérabilité économique.

• Aucune allocation de survie sérieuse, peu de filets sociaux, et un regard social accusateur.

• Beaucoup se cachent ou mendient en silence, faute de solutions dignes.

8. 🧠 Misère morale et isolement psychologique

• Le taux de dépression, d’anxiété, et de tentatives de suicide est en hausse, surtout chez les jeunes.

• Les psychiatres manquent cruellement, et les consultations sont inaccessibles pour les pauvres.

• Le sentiment d’inutilité sociale ronge une grande partie de la jeunesse sans avenir.

9. 🚰 Inégalités régionales criantes

• Des régions entières vivent sans eau courante régulière, ni accès à des soins décents.

• L’écart de niveau de vie entre Alger, Oran et les wilayas de l’intérieur est profondément choquant.

• Les habitants des zones reculées ont l’impression d’être oubliés de la République.

10. 🔌 La débrouille comme mode de vie imposé

• La majorité survit grâce à l’économie informelle : vente à la sauvette, bricolage, livraisons à moto, “services” au noir.

• Le mot d’ordre : “Ya rebbi yjib el kheir” (que Dieu nous aide)”. Traduction : aucun espoir en l’État.

• Ce modèle de survie est épuisant, instable, et sans perspective.

📉 Conclusion : pauvreté structurelle et déni politique !

L’Algérien ne meurt pas de faim. Il s’éteint à petit feu, dans l’indifférence d’un pouvoir déconnecté.
La misère n’est pas visible dans les communiqués officiels, mais elle hurle dans les files d’attente, dans les marchés vides, dans les regards résignés.
Tant que ces réalités seront niées ou maquillées, la rupture sociale ne fera que grandir.