Crimes de guerre à répétition : Netanyahou, le stratège derrière les massacres

Benyamin Netanyahou est accusé à plusieurs reprises de crimes de guerre en lien avec les opérations militaires menées sous son mandat. Bien que les gouvernements israéliens successifs aient mené des actions militaires contre les Palestiniens, c’est sous Netanyahou que ces opérations ont pris une ampleur sans précédent, avec des bombardements massifs sur des zones civiles densément peuplées. Cet article explore comment Netanyahou a supervisé certaines des actions militaires les plus violentes d’Israël et les conséquences de ces offensives pour la population palestinienne et la réputation d’Israël à l’international.

La stratégie militaire de Netanyahou

Depuis son arrivée au pouvoir, Benyamin Netanyahou a fait de la sécurité d’Israël sa priorité absolue, en adoptant une approche militaire agressive face aux menaces perçues, notamment de la part du Hamas à Gaza. Sous son leadership, Israël a mené plusieurs opérations militaires majeures, parmi lesquelles l’opération “Plomb durci” en 2008-2009, l’opération “Pilier de défense” en 2012 et l’opération “Bordure protectrice” en 2014.

Ces opérations se sont distinguées par l’intensité des bombardements israéliens, qui ont causé des destructions massives dans la bande de Gaza. En 2014, lors de l’opération “Bordure protectrice”, plus de 2 200 Palestiniens ont été tués, dont une majorité de civils. Des milliers de maisons et d’infrastructures civiles ont été détruites, laissant des familles sans abri et exacerbant la crise humanitaire à Gaza.

Netanyahou a justifié ces opérations en invoquant le droit d’Israël à se défendre contre les tirs de roquettes du Hamas. Toutefois, la communauté internationale, y compris des organisations comme l’ONU, a accusé Israël d’avoir utilisé une force disproportionnée et d’avoir ciblé des infrastructures civiles, ce qui constitue une violation du droit international humanitaire.

Les violations du droit international

Sous la direction de Netanyahou, les forces israéliennes ont été accusées de multiples violations du droit international, en particulier des Conventions de Genève. Les attaques contre des écoles, des hôpitaux et des installations civiles pendant les opérations à Gaza ont été dénoncées comme des crimes de guerre par des groupes de défense des droits de l’homme. Des enquêtes menées par l’ONU ont mis en lumière des preuves suggérant que les forces israéliennes n’ont pas pris les précautions nécessaires pour protéger les civils, ce qui viole les principes de distinction et de proportionnalité inscrits dans le droit international humanitaire.