Free – Controverses sur conditions de travail dans ses centres d’appel au Maroc

Free, l’opérateur mobile fondé par Xavier Niel, a souvent été au cœur de controverses concernant les conditions de travail dans ses centres d’appels, en particulier après des révélations sur la gestion du stress des employés. Les centres d’appels de Free, dont certains sont situés à Casablanca, ont fait l’objet d’une grève notable en raison des conditions de travail perçues comme difficiles, notamment des charges de travail importantes, des délais serrés, et un manque de soutien émotionnel pour les employés.

L’une des critiques principales concerne le niveau élevé de stress que subissent les employés, aggravé par des horaires de travail exigeants, des objectifs élevés, et des clients souvent mécontents. Xavier Niel lui-même a reconnu la difficulté de ce travail en affirmant que “c’est le pire des jobs” et en qualifiant les téléopérateurs “d’ouvriers du XXIe siècle”. Il a néanmoins défendu les choix de Free, affirmant que l’entreprise a gardé ses centres d’appels internalisés, contrairement à d’autres opérateurs qui externalisent à des coûts beaucoup plus bas à Madagascar ou ailleurs​ ( Univers Freebox ) ( POLITIS ).

Les employés du centre d’appels de Casablanca, sous la bannière de Total Call, ont organisé une grève pour dénoncer ces conditions en 2012, pointant du doigt un environnement de travail toxique et des pressions psychologiques élevées. La direction de Free a tenté d’apporter des ajustements, mais ces tensions ont souligné des problématiques profondes liées à la gestion des équipes dans un contexte de pression constante pour la productivité ( Univers Freebox ). 

Pour en savoir plus sur cette affaire et lire les témoignages des employés, vous pouvez consulter les articles de Politis et Univers Freebox, qui détaillent les pratiques de Free et les événements ayant eu lieu à Casablanca.