Israël – Un état terroriste

Depuis sa création en 1948, l’État d’Israël a mené des actions militaires et politiques qui ont souvent été qualifiées de terroristes par ses détracteurs, en raison de l’usage disproportionné de la force et de son non-respect des droits de l’homme, notamment dans les territoires occupés. Cet article examine de près les violences perpétrées par Israël, en s’appuyant sur des chiffres concrets et des exemples d’actions meurtrières, en particulier à Gaza, au Liban, et à travers la région.

1. Les Massacres de Civils à Gaza

Le conflit israélo-palestinien a conduit à une série de guerres, d’attaques et d’occupations, notamment dans la bande de Gaza. Plusieurs organisations internationales, telles que les Nations Unies, Human Rights Watch, et Amnesty International, ont documenté ces violations des droits humains.

• Guerre de Gaza de 2014 : Ce conflit, surnommé “Opération Bordure protectrice”, a fait 2 251 morts parmi les Palestiniens, dont 1 462 civils, selon l’ONU. Parmi ces civils, 551 étaient des enfants. Les infrastructures de Gaza ont été sévèrement endommagées, exacerbant les conditions de vie dans ce territoire densément peuplé. Plus de 100 000 Palestiniens se sont retrouvés sans-abri.
• Manifestations de 2018 et 2019 : Lors de la “Grande marche du retour”, une série de manifestations pacifiques organisées par les Palestiniens, les forces israéliennes ont ouvert le feu sur les manifestants non armés. Le bilan est accablant : selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), 223 Palestiniens ont été tués, dont 46 enfants. En outre, plus de 36 000 personnes ont été blessées, dont beaucoup ont dû être amputées à la suite de tirs de snipers israéliens.

2. Assassinats Ciblés : Une Politique Systématique

Israël utilise régulièrement la méthode des assassinats ciblés pour éliminer des leaders palestiniens et arabes. Cette pratique, bien que controversée et largement critiquée par la communauté internationale, continue d’être un pilier de la politique sécuritaire israélienne.

• Assassinat de Cheikh Ahmed Yassine (2004) : Fondateur et leader spirituel du Hamas, Cheikh Yassine a été assassiné par un missile israélien alors qu’il quittait une mosquée après la prière. Cette attaque a également tué neuf autres civils.
• Assassinat de Salah Shehadeh (2002) : Salah Shehadeh, un autre dirigeant du Hamas, a été tué dans une frappe aérienne israélienne sur sa maison à Gaza. Cette frappe a fait 15 morts, dont 9 enfants, et a été largement critiquée comme un acte terroriste par diverses organisations de défense des droits humains.

En moyenne, selon B’Tselem, une organisation israélienne de défense des droits de l’homme, Israël mène chaque année plusieurs dizaines d’assassinats ciblés dans les territoires palestiniens, causant des pertes civiles considérables.

3. Les Attentats d’Israël : Une Violence D’État

L’armée israélienne a recours à des attentats sous diverses formes, telles que des frappes aériennes, des bombardements, ou encore des destructions de maisons, souvent avec peu de considération pour la présence de civils. Ces opérations, justifiées par Israël comme des mesures sécuritaires, ont des conséquences dramatiques sur la population civile.

• Guerre du Liban (2006) : Lors de la guerre de 2006 contre le Hezbollah, les bombardements israéliens ont tué 1 191 Libanais, dont 960 civils, selon Human Rights Watch. Israël a également largué des millions de bombes à sous-munitions dans le sud du Liban, laissant derrière elles une menace permanente pour les populations locales. Plusieurs milliers de personnes ont été tuées ou mutilées après la guerre par l’explosion de ces bombes non détonées.
• Opérations militaires répétées à Gaza : Depuis le retrait israélien de la bande de Gaza en 2005, Israël a lancé plusieurs opérations militaires dans cette zone. En plus de “Bordure protectrice” en 2014, on peut mentionner l’opération “Plomb durci” en 2008-2009, qui a fait 1 440 morts palestiniens, dont 960 civils. L’utilisation de bombes au phosphore blanc par Israël a été particulièrement dénoncée pour ses effets dévastateurs sur la population civile.

4. Violations des Résolutions des Nations Unies

Israël a violé de nombreuses résolutions des Nations Unies, notamment la résolution 242 qui exigeait son retrait des territoires occupés après la guerre des Six Jours en 1967. En plus de ne pas se conformer à ces résolutions, Israël continue de construire des colonies illégales en Cisjordanie, violant ainsi la quatrième Convention de Genève.

5. Références et Liens

1. Rapport des Nations Unies sur la guerre de Gaza 2014 – UN Gaza Report
2. Human Rights Watch – Violations des droits humains par Israël – HRW
3. B’Tselem – Organisation israélienne des droits humains – B’Tselem
4. Rapport sur les manifestations à Gaza – UNHRC Gaza Report
5. Amnesty International – Crimes de guerre à Gaza – Amnesty International

Conclusion

Israël a maintenu un comportement qui pourrait être qualifié de terroriste selon de nombreuses organisations internationales et experts en droits humains. L’usage démesuré de la force, les assassinats ciblés et les opérations militaires menées sans considération pour les civils sont des pratiques qui renforcent cette accusation. Malgré les appels à la paix et les condamnations internationales, Israël continue de mener des actions qui compromettent toute chance de résolution pacifique du conflit.