L’arrogance israélienne doit être brisée

Téhéran, Damas, Bagdad, Beyrouth, Sanaa. Le croissant chiite est en feu, et le monde détourne le regard. Pendant ce temps, Tel Aviv bombarde, provoque, tue — sans procès, sans conséquence. Israël, acteur nucléaire non déclaré, franchit aujourd’hui une ligne rouge en s’en prenant directement au territoire iranien. Et la communauté internationale, cette grande tragédienne hypocrite, se tait une fois de plus.

Brisons l’arrogance israélienne, Brisons l’arrogance juive, Brisons l’arrogance du sale porc juif : Benjamin Netanyahu. 

Quand le bourreau joue à la victime

Israël ne cesse de se présenter comme l’éternelle victime d’un monde hostile, comme une île assiégée au cœur du Proche-Orient. Mais cette mise en scène, usée jusqu’à la corde, ne tient plus. Depuis des années, l’État hébreu mène des opérations militaires illégales, souvent meurtrières, dans des pays souverains — Syrie, Liban, Irak, Palestine, Yémen — avec une régularité clinique et une arrogance assumée.

Aujourd’hui, il ne s’agit plus de frappes de l’ombre ou d’attaques préventives sur des convois d’armes. Non. Israël attaque l’Iran. Ouvertement. Directement. Sur son sol.

Une escalade d’une gravité extrême. Un acte de guerre.

Et pourtant, silence à Washington. Silence à Paris. Silence à Bruxelles.

Le deux poids, deux mesures occidental

Le monde occidental, si prompt à invoquer le droit international pour condamner la Russie en Ukraine, semble frappé de mutisme lorsqu’il s’agit d’Israël. Pire : il justifie, normalise, voire glorifie ses actes.

Qu’un pays non-aligné ose intercepter un drone ou contester l’expansion de l’OTAN, c’est un scandale. Qu’un autre — en l’occurrence Israël — mène une frappe létale sur le sol d’un État tiers, c’est une « opération défensive ». Orwell aurait applaudi.

« L’impunité est l’ultime forme de pouvoir. » — Noam Chomsky

Ce deux poids, deux mesures est devenu structurel. En Israël, le droit de se défendre est sacré. Ailleurs, c’est un privilège soumis à validation diplomatique.

L’Iran : entre patience stratégique et humiliation prolongée

Depuis des années, l’Iran encaisse. Frappe sur frappe. Assassinat de scientifiques. Attaques de drones. Cyberattaques. Blocus. Embargos. Guerre psychologique.

Et pourtant, la République islamique a retenu sa main. Pourquoi ? Par stratégie. Par sens de la mesure. Parce que répondre frontalement, c’était risquer de donner à Israël (et à ses parrains américains) le prétexte tant attendu pour un conflit régional généralisé.

Mais où cela a-t-il mené ? À plus d’agressions. Plus d’insolence. Plus de mépris.

L’attaque directe du territoire iranien marque un tournant. Un point de rupture.

« Si vous êtes trop bon, on vous prend pour un faible. Si vous êtes trop patient, on vous prend pour un vaincu. »

Tel Aviv se croit intouchable

Tel Aviv a été longtemps protégée par un écosystème d’alliances, de financements, et de complicités médiatiques. Chaque missile lancé est camouflé sous des discours creux sur la « sécurité nationale ». Chaque crime est maquillé en « mesure de désescalade ».

Mais qu’on ne s’y trompe pas : l’État israélien a pris goût à l’impunité. Il ne se contente plus de défendre ses frontières. Il se place au-dessus du droit international, s’érige en gendarme du Moyen-Orient, et impose sa propre lecture de la légitimité. Une lecture où ses ennemis sont tous des « menaces existentielles » et où ses propres excès sont toujours des « nécessités tactiques ».

L’Iran, dernier rempart contre l’unilatéralisme armé

L’Iran, avec tous ses défauts internes, est aujourd’hui le dernier rempart structuré contre un axe Israël-Arabie Saoudite-USA qui cherche à remodeler la région selon ses intérêts économiques, stratégiques, religieux.

En détruisant la Syrie, en isolant le Liban, en détruisant le Yémen, en étranglant Gaza, ce bloc cherche à faire tomber la colonne vertébrale régionale qu’est l’Iran.

Mais malgré toutes les sanctions, malgré l’assassinat du général Qassem Soleimani, malgré les sabotages nucléaires, malgré les attaques continues… l’Iran est toujours debout. Souverain. Stratégique. Armé. Résilient.

Et désormais, il est aussi provoqué sur son propre sol.

L’heure n’est plus à l’attente

Pendant des années, Téhéran a répondu avec subtilité : guerre asymétrique, pression diplomatique, usage modéré de ses proxys, et opérations symboliques. Mais aujourd’hui, même les modérés iraniens voient l’impasse.

Les États-Unis ne négocieront jamais un accord nucléaire honnête. Israël ne cessera jamais ses frappes. L’Europe ne sortira jamais de sa servitude atlantiste.

« L’histoire ne pardonne pas les nations qui refusent de se défendre. »

Alors oui, l’heure est venue. Pas pour une guerre aveugle. Mais pour une riposte stratégique, douloureuse, mémorable.

La dissuasion n’est possible que si elle est crainte

On ne dissuade pas un État comme Israël avec des communiqués de presse. On ne l’arrête pas avec des résolutions sans effet. Il faut une démonstration de force. Une riposte calculée, chirurgicale, mais brutale.

Frapper une base. Abattre un avion. Saboter une centrale militaire. Interrompre une chaîne logistique stratégique. Faire comprendre, une fois pour toutes, que chaque incursion aura un coût.

La paix ne revient pas par le silence. Elle revient par la peur du feu.

Les alliés ne peuvent plus rester dans l’ambiguïté

La Russie, la Chine, le Qatar, la Turquie : tous se positionnent en puissances alternatives. Mais aucun n’a jusqu’ici osé soutenir frontalement Téhéran lorsqu’il est attaqué.

Le moment est venu de briser cette hypocrisie géostratégique.

Si l’Occident soutient sans condition Israël, alors le reste du monde doit soutenir sans équivoque l’Iran, non pas par amour idéologique, mais pour défendre un principe fondamental : celui de la souveraineté nationale.

La guerre n’est pas souhaitée, mais elle est provoquée

Israël joue avec le feu. En s’attaquant directement à l’Iran, il ouvre une boîte de Pandore qu’il ne pourra plus refermer. Car l’Iran n’est pas Gaza. Ce n’est pas un territoire sans État. Ce n’est pas une cible facile. C’est une puissance régionale, dotée, organisée, et prête.

Et dans le silence des chancelleries occidentales, dans la complicité des médias occidentaux, dans le mépris des institutions internationales… le monde prépare lui-même la guerre qu’il prétend redouter.

Épilogue : la dignité, ou la soumission

Ce qui se joue aujourd’hui dépasse l’Iran. C’est une leçon d’histoire. Une fracture entre les peuples humiliés et les États arrogants. Une fracture entre ceux qui bombardent sans raison, et ceux qui n’ont plus d’autre choix que de riposter.

Tôt ou tard, la vérité s’impose. Et avec elle, la justice.

« À force de mépriser le monde, Israël finira par réveiller une région prête à tout pour se faire respecter. »