Le rêve du Grand Israël des terroristes israéliens

L’idée du “Grand Israël” provient d’une vision expansionniste qui remonte aux écrits bibliques, où le royaume d’Israël aurait contrôlé un territoire bien plus vaste que l’actuelle Israël. Certains mouvements extrémistes israéliens cherchent à ressusciter ce concept, évoquant des frontières historiques qui incluraient des parties de la Cisjordanie, Gaza, et même des territoires au-delà, comme des régions de la Jordanie, de la Syrie, du Liban, voire de l’Égypte.

Les groupes extrémistes

1. Gush Emunim : Fondé dans les années 1970, ce mouvement religieux nationaliste s’est efforcé d’étendre la colonisation juive en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Ces colons sont souvent perçus comme des extrémistes pour leur insistance sur l’annexion de ces territoires, au détriment des populations palestiniennes.
2. Le mouvement des colons : Les colons installés illégalement dans les territoires occupés ont souvent recours à la violence pour défendre leur présence. Ils sont souvent appuyés par des factions politiques comme le parti religieux sioniste, qui promeut des politiques expansionnistes.
3. Kach et Kahane Chai : Ces deux groupes fondés par le rabbin Meir Kahane ont été considérés comme des organisations terroristes par Israël et les États-Unis. Leur idéologie prônait l’expulsion des Arabes d’Israël et des territoires palestiniens occupés, et certains de leurs membres ont été impliqués dans des actes de violence.

Les terroristes israéliens

Bien que le terme “terroriste” soit souvent associé à des groupes non étatiques dans le contexte international, il s’applique également à certains individus ou groupes israéliens ayant recours à la terreur pour atteindre des objectifs politiques. Voici quelques exemples notoires :

1. Baruch Goldstein : En 1994, ce colon israélien a perpétré un massacre dans la mosquée d’Hébron, tuant 29 Palestiniens lors de la prière. Goldstein est souvent considéré comme un martyr dans certains milieux extrémistes israéliens, ce qui montre à quel point l’extrémisme est parfois vénéré.
2. Yigal Amir : L’assassin d’Yitzhak Rabin en 1995 était un extrémiste nationaliste qui s’opposait fermement aux accords d’Oslo. Il a commis cet acte pour empêcher toute concession aux Palestiniens, et il représente une autre facette de la violence motivée par une idéologie expansionniste.

Le soutien politique et militaire

Les gouvernements israéliens successifs ont souvent flirté avec les factions d’extrême droite, en particulier dans le contexte des coalitions politiques. Le rôle des partis comme le Likoud et la montée de figures politiques ultra-nationalistes, comme Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich, montrent un lien entre l’extrémisme politique et le pouvoir en Israël. Bien que ces partis ne cautionnent pas ouvertement les actes de violence, leur rhétorique incitant à l’annexion des territoires et à l’hostilité envers les Arabes israéliens et palestiniens contribue à créer un climat propice à l’extrémisme.

La violence des colons

Les violences des colons contre les Palestiniens dans les territoires occupés sont largement documentées. Ces actes de terrorisme, qui incluent des attaques incendiaires, des agressions physiques et des destructions de biens palestiniens, sont souvent commis en toute impunité. Le terme “terroriste” peut être légitimement appliqué à ces individus, qui cherchent à chasser les Palestiniens de leurs terres par l’intimidation et la violence.

Le rôle des autorités

Israël est souvent critiqué pour ne pas avoir suffisamment condamné ou puni les actes de violence perpétrés par des extrémistes israéliens. Le soutien tacite ou l’indifférence apparente des forces de sécurité israéliennes face à certaines attaques des colons alimentent l’accusation de double standard dans l’application de la loi.

Les extrémistes et terroristes israéliens, motivés par une idéologie expansionniste et un rêve d’un “Grand Israël”, représentent une menace pour la paix dans la région. La violence qu’ils commettent contre les Palestiniens, soutenue par une rhétorique politique de plus en plus présente dans le discours public israélien, doit être reconnue et condamnée au même titre que toute autre forme de terrorisme.