Maroc vs Algérie : deux mentalités, deux trajectoires

Alors que l’Afrique du Nord tente de s’inscrire dans la dynamique mondiale, une comparaison dérangeante s’impose entre les deux géants maghrébins : le Maroc et l’Algérie. Au-delà des tensions diplomatiques, ce sont deux mentalités profondément différentes qui s’affrontent. Et il faut le dire : la mentalité algérienne est un boulet, là où le Maroc avance.

🇲🇦 Maroc : souplesse, stratégie et intelligence sociale

Le Marocain est un tacticien du quotidien. Il sait naviguer dans les eaux troubles, négocier, plier quand il faut, s’adapter pour survivre et surtout réussir. Le sens du commerce, du réseau, de la débrouillardise n’est pas un cliché : c’est un savoir-vivre ancré culturellement.

Le système marocain, malgré ses travers, produit des individus pragmatiques, agiles, qui comprennent l’importance du relationnel dans l’ascension sociale. L’État, tout en restant autoritaire, offre une stabilité relative et une ouverture sur le monde. Résultat : le Maroc est perçu comme un acteur fiable, fluide, coopératif.

🇩🇿 Algérie : fierté mal placée, blocage mental généralisé

En face, l’Algérien évolue dans un système sclérosé, rigide, fermé. La mentalité dominante y est marquée par une défiance maladive envers tout ce qui ressemble à l’autorité. Ce n’est pas de la lucidité, c’est de l’autodestruction chronique.

Le système éducatif, hérité des schémas soviétiques, produit des diplômés théoriques, coupés de la réalité, et incapables de concrétiser. On enseigne la complexité avant le bon sens, la récitation avant la réflexion, la conformité avant l’initiative. Résultat ? Une génération de diplômés avec des connaissances hors-sol, et une culture générale stérile.

L’Algérien ne fait pas confiance. Ni à ses institutions. Ni à ses voisins. Ni même à lui-même. Tout est prétexte à la suspicion, à l’affrontement, à la révolte… mais jamais à la construction.

Une nation de saboteurs involontaires

Ce qui aurait pu être une énergie de changement se transforme en blocage systémique. La fierté nationale devient un prétexte pour refuser toute remise en question. L’individu veut le changement, mais attend que l’autre le fasse. Il rêve d’un avenir meilleur, mais insulte celui qui réussit. Il idéalise l’étranger, mais détruit le local.

Pendant ce temps, le Maroc avance à pas feutrés mais constants. Il trace, il travaille ses deals, il tisse ses réseaux en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe. L’Algérie, elle, se regarde dans le miroir du passé et crie à la trahison dès qu’on parle de modernisation.

Diasporas révélatrices

Le Marocain à l’étranger devient chef d’entreprise, restaurateur, trader ou commerçant. Il fait son trou. Il investit au pays. Il reste connecté.
L’Algérien, lui, rumine, critique tout, s’enferme souvent dans la nostalgie ou la victimisation. Il garde les réflexes du système algérien : défiance, sur-qualification théorique, inadaptation totale au terrain.

Le Maroc joue avec le monde. L’Algérie joue contre elle-même.

Il ne s’agit pas de juger des individus, mais de reconnaître que certaines mentalités facilitent la réussite, tandis que d’autres l’entravent. Et aujourd’hui, la mentalité marocaine a une longueur d’avance, précisément parce qu’elle a accepté de composer avec le réel là où l’Algérienne se bat encore contre des moulins.

🎯 Conclusion : Le Maroc agit. L’Algérie s’indigne.
Le Maroc, malgré ses paradoxes, a produit une mentalité tournée vers l’action, la connexion, la survie intelligente. L’Algérie, elle, reste prisonnière d’un logiciel mental hérité d’une révolution glorifiée et d’un système éducatif désastreux. C’est triste à dire, mais la mentalité algérienne actuelle est un frein au progrès. Et tant qu’elle ne changera pas, l’Algérie restera un géant enchaîné par son propre peuple.